SpineGuard, entreprise qui conçoit, développe et commercialise des dispositifs médicaux destinés à sécuriser le placement d’implants osseux, annonce aujourd’hui sa collaboration au projet européen FAROS (Functional Accurate RObotic Surgery).
Le projet FAROS a débuté le 1er janvier 2021 pour trois ans et a reçu le financement d’Horizon 2020, le plus important programme de recherche et d’innovation de l’Union européenne, avec près de 80 milliards d’euros de financement sur une durée de 7 ans. Quatre Universités prestigieuses participent à ce projet : l’Université Catholique de Louvain, l’Université de la Sorbonne, le King’s College de Londres et l’Université de Zurich. SpineGuard est collaborateur du projet, ainsi que l’hôpital Balgrist de Zurich.
Robot chirurgical
La contribution de SpineGuard à ce projet ambitieux est de fournir avec DSG, une technologie clef pour le retour d’information au robot chirurgical orthopédique qui accèdera à un large éventail de capacités de détection pour maîtriser de manière autonome et contrôlée des tâches chirurgicales complexes. La technologie DSG doit jouer un rôle central en garantissant sécurité et précision. De plus, deux membres de SpineGuard participent au Comité Consultatif du projet : Maurice Bourlion, membre du Conseil d’administration et du Comité Scientifique de SpineGuard, et Thibault Chandanson, Directeur R&D. Jimmy Da Silva, ingénieur doctorant de SpineGuard dans le cadre d’un contrat CIFRE avec l’Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique (ISIR) de l’Université de la Sorbonne, fait également partie de l’équipe de recherche.
Intelligence artificielle
Stéphane Bette, cofondateur et Directeur Général Délégué de SpineGuard, déclare : « Nous sommes heureux et fiers d’avoir été sélectionnés par les quatre prestigieuses Universités du projet FAROS pour contribuer à leur effort en apportant notre technologie DSG, savoir-faire unique en matière de capteur de guidage chirurgical en temps réel et sans imagerie à rayons X. Ce projet, qui implique le développement d’une intelligence artificielle, s’inscrit dans la lignée du travail accompli depuis trois ans avec l’ISIR de Guillaume Morel au sein de Sorbonne Université. Nous entrevoyons des retombées multiples pour SpineGuard : maîtrise scientifique et technologique, innovations, débouchés commerciaux, visibilité, développement de notre valeur stratégique. C’est pour toutes ces raisons que nous sommes pleinement investis dans ce projet parfaitement en phase avec notre stratégie d’innovation pour sécuriser et simplifier le placement d’implants osseux. »
Guillaume Morel, Professeur à l’Université de la Sorbonne, ajoute : « L’idée du projet FAROS est largement inspirée de nos premières recherches collaboratives avec SpineGuard. Elle consiste à essayer de sortir du paradigme du guidage exclusif par l’image, qui domine aujourd’hui la robotique chirurgicale orthopédique et dont on connaît les limites : déformations induisant des erreurs, pertes d’informations anatomiques dans les images, doses radioactives, etc. Comment faire alors ? En intégrant une pluralité de capteurs non visuels, comme le font les chirurgiens pour guider leur geste, en particulier lors des derniers millimètres. C’est là que la technologie DSG, qui a déjà fait ses preuves au bloc opératoire, est attractive. Notre idée est de l’utiliser en combinaison d’autres capteurs, par exemple sonores et ultrasonores, sujet sur lequel SpineGuard travaille également. Avec cette pluralité d’informations, nous créerons des algorithmes d’intelligence artificielle qui permettront de donner une indication fonctionnelle (nature et état des tissus, avancement du geste) et non seulement géométrique. Sur le plan de la robotique, cette approche est une rupture complète et pourrait conduire à terme à des temps chirurgicaux réalisés par le robot en complète autonomie. Une révolution.»